Dans la cour du Musée de l'Armagnac
Faire vivre un lieu endormi
Condom fut, de 1317 à 1790, le siège d’un évêché, dont le plus célèbre prélat fut, très brièvement , Bossuet.
La première caserne de Gendarmerie a été logée dans les dépendances du palais épiscopal dès 1790. Les bâtiments, dont la façade principale longe la rue Jules Ferry, sont l’œuvre de Mgr de Milon dont les armes sont situées au plafond de la salle du Musée de l’Armagnac (anciennes écuries). La Gendarmerie réside à cet endroit jusqu’en 1974.
L’administration communale, la Justice, puis enfin la Sous-Préfecture occupent l’ancien palais et se séparent de la caserne par un mur surmonté d’une grille. La maison d’arrêt est construite dans une partie du parc de l’ancien évêché et, pour la séparer de la Sous-Préfecture et de la Gendarmerie, on creuse la rue Milon . La maison d’arrêt ferme ses portes en 1934. En 1974, les Archives s’installent dans l’ancienne gendarmerie.
En 1981, s’ouvre le Musée de l’Armagnac, actuellement fermé pour travaux. Outre les collections de peintures locales et régionales, plusieurs salles, sous de très belles charpentes du xviie siècle, contiennent des objets en relation avec la production de l’Armagnac et l’économie locale et régionale.
A gauche de l’entrée, se trouve une galerie des Illustres parmi lesquels Blaise de Monluc ou Louis Milon.
L'art à la rencontre du public
Dès le mois de septembre 2023, les artistes de La Peyrigne , Louise, Matéo et Léon, ont investi les deux salles de la cour du musée de l’Armagnac mises à disposition par la mairie de Condom. IIs en ont fait un lieu accueillant et chaleureux pour rencontrer le public , les élèves des écoles de la ville et un petit nombre de résidents de l’ESAT de Condom.
Pendant la manifestation de juin 2024, ce lieu a présenté les oeuvres réalisées par les élèves du l’école Jules Ferry qui ont participé à des ateliers avec les artistes pendant l’année scolaire.
Pendant les temps de médiation animés par les bénévoles de Chemins d’Art, les visiteurs ont pu s’exercer à la fabrication du papier et du fusain, laissant ainsi une trace de leur passage dans ce lieu de création collective.